Je pensai à quelque chose de dense, de lourd, de chargé dans la veine de la première ; à quelque chose d’incroyable, de renversant, de fascinant, produisant l’effet de la première ; à quelque chose d’inattendu, de bouleversant, d’émouvant, à l’image de la première ; tout cela finissant ainsi un premier cycle.
Je pensai à toi, potentiel sacrifice à l’inspiration : sacrifice de mes principes, sacrifice de ma liberté, sacrifice de cette source intarissable de malheurs, pour changer la litanie de ma prose défaillante ; à toi aussi, muse incroyable mais qui s’ignore, parcourant inlassablement mes rêves et mes pensées, réveillé, endormi, somnolant, il y a toujours toi ; à toi encore, lointaine vision sublime, quelques fois encore plus, me laissant croire par moment que l’impossible existe pour me laisser ainsi te frôler un instant.
Je pensai à vous toutes, je ne savais pas vers laquelle me tourner, je ne savais pas laquelle choisir, je ne savais pas vraiment laquelle je voulais, ni ce que je voulais ; ce n’est pas que je suis compliqué, c’est que je ne suis pas habitué.
Je pensai alors à en prendre une au hasard, une inconnue quelconque, et sous le trait malsain de ma plume tordue, la maltraiter à l’excès, me libérant ainsi de toute contrainte, laissant dégueuler sur cette page blanche, les tourments les plus sombres de mon âme qui s’éveillerait enfin.
Je me mis alors en quête de cette victime propitiatoire aux vertus apotropaïques.
Je pensai à vous toutes, je ne savais pas vers laquelle me tourner, je ne savais pas laquelle choisir, je ne savais pas vraiment laquelle je voulais, ni ce que je voulais ; ce n’est pas que je suis compliqué, c’est que je ne suis pas habitué.
Je pensai alors à en prendre une au hasard, une inconnue quelconque, et sous le trait malsain de ma plume tordue, la maltraiter à l’excès, me libérant ainsi de toute contrainte, laissant dégueuler sur cette page blanche, les tourments les plus sombres de mon âme qui s’éveillerait enfin.
Je me mis alors en quête de cette victime propitiatoire aux vertus apotropaïques.